-Grand frère, Françoise et moi sommes prêtes pour une nouvelle histoire.
-J'ai hâte de l'entendre !
-Aujourd'hui, Robert le ver de terre reçoit son ami Gaston le cochon pour ripailler.
-Ils ne comprennent pas le sens du verbe "ripailler", petite sœur !
-Ça veut dire "manger", les copains !
-Tu aurais pu dire aussi "grignoter"...
-Ou "se goinfrer", comme Gaston !
-Voilà. Tous ces verbes sont des synonymes de "manger" : ils ont un sens proche, mais avec des nuances.
-Je comprends !
Robert et Gaston mangent tous les deux, mais si Gaston se goinfre, Robert, lui, est du genre à grignoter.
Mais dis-moi, il n'y a que les verbes qui ont des synonymes ?
-Non ! Écoute mon histoire : Un jour, le petit marin part au bout du monde sur son joli bateau.
Je pourrais dire aussi : "Il part sur son beau navire."
-Ou bien : "Il part sur son superbe vaisseau."
-Il existe donc aussi des synonymes pour les noms et les adjectifs.
Chacun exprime la même idée, avec des petites différences.
-D'accord. À mon tour de raconter.
Gaston le cochon, qui n'est plus fâché contre moi, saute sur une balle.
-Ou bien : Gaston le cochon bondit sur une balle.
-Son amie Juliette le rejoint et saute à la corde.
-Par contre, elle ne peut pas bondir à la corde.
-Oui, Françoise, tu as raison.
-Dans cette phrase, on ne peut pas remplacer "sauter"...
-Par "bondir".
Oh, comme c'est gentil !
-Ou "adorable". Au revoir, Françoise !
On se revoit bientôt pour de nouvelles histoires.